• 10 Mai 2017 

     

    Une petite cascade sur l’Allondon (46.270548, 6.028716)

     

    Au détour de mes promenades dans le secteur, j’avais aperçu il y a peu, cachée derrière les arbres qui bordent la rivière de l’Allondon, une petite cascade créée par une marche artificielle qui traverse la rivière sur sa largeur.

    Je l’avais bien observée. J’avais analysé l’orientation, les trous permettant à la lumière de pénétrer la végétation dense, et quel était le meilleure plan de vue.

     

    J’avais mesuré le potentiel de ce lieu et m’étais dit «il faut absolument que je revienne un matin au lever du soleil, avec une belle lumière».

    Mais la belle lumière, ne faisait pas tout ! Premièrement, il me fallait cibler une période dans l’année durant laquelle la lumière rasante du soleil rentrait parfaitement par les trous de végétation, éclairant avantageusement la petite chute d’eau.

    Deuxièmement, la dite chute d’eau n’avait d’intérêt que si le débit de l’eau était suffisant, mais pas trop important, faute de quoi il me serait devenu périlleux de traverser le cours d’eau sans devoir apprendre à nager à mon matériel.

     

    L’horaire était assez compatible avec mon emploi du temps. Je décidai de partir sur le spot à 6h20, avant de partir travailler.

    Le temps de m’imprégner de l’ambiance, je cherchai le meilleur endroit. Je regardai cette eau claire, qui filait comme dans un entonnoir pour s’engouffrer dans un tourbillon d’écume. Le soleil caressait doucement une racine recouverte de mousse et le reflet des arbres miroitait sur l’eau. J’aimais bien ce contraste entre douceur et colère, entre l’eau lisse et calme avant d’être projetée quelques dizaines de centimètres plus bas dans un bouillonnement énervé et tumultueux.

    Chute d'eau de l'Allondon

      

    Puis j’essayai un autre point de vue du bas de la cascade. Une scène qui mettait plus en valeur l’écume et l’excitation de l’eau, tout en conservant la verdure entourant le lieu et dirigé par une vieille souche imposante.

    Chute d'eau de l'Allondon

     

    Puis un dernier regard par lequel je voulais encore d’avantage mettre en valeur l’eau déchainée de la chute d’eau de face chapeauté par les arbres en arrière-plan que l’on pourrait imaginer flotter sur la rivière.

    Chute d'eau de l'Allondon

     

     

    Mais voilà comme à chaque fois, les minutes s’envolent, le temps n’est plus qu’une notion abstraite, mais la réalité se rappelant à mon bon souvenir, il me fallait terminer cette agréable sortie et retourner à mes obligations.

     

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  • 27 Avril 2017

     
    Île de Ré  (46.206353, -1.361265)


    Une semaine de vacances sur une île de l’Atlantique.
    Après avoir enjambée l’océan grâce à l’impressionnant pont, nous déposions nos bagages à Saint Martin de Ré.
    J’avais déjà eu l’occasion de découvrir cette île restée relativement sauvage et pleine de curiosités.
    Cette année nous décidions d’y retourner armés de nos vélos.
    L’île est spécialement prévue pour accueillir les touristes à deux roues. Les pistes cyclables traversant tantôt les forêts intérieures de pin ou tantôt longeant le bord du littoral, nous offraient un tout autre point de vue.

    Rêverie rétaise

    Certes, il faut en avoir « sur la pédale » s’il on veut parcourir l’île de long en large, mais dans notre séjour, nous nous contentions de relier les villages aux alentours de Saint Martin-de-Ré. Ainsi que les quelques belles plages.
    Ces plages qui nous offraient de vrais moments de tranquillité, et un contact à l’océan qui se révélait être une vraie source d’émotion.

    Depuis le phare des Baleines

    Je me souviens d’un après-midi où de belles petites vagues balayaient le sable et les galets arrondis en marge d’un orage. Cela me donnait l’occasion de retranscrire ce va et vient et l’assaut inexorable de l’océan face à ces côtes en sursis.

    vagues

    Souvent le soir nous allions nous balader le long du port de Saint Martin, pour profiter des couleurs du soir, du coucher de soleil et de l’animation de la ville, encore discrète et supportable de cette période printanière.

    Saint Martin de Ré


    L’attrait de ce site c’est aussi ses nombreux marais salants. Leur exploitation est un travail ancestral de longue haleine. L’histoire de ces marais est passionnante. Elle démontre l’effort indispensable pour la récolte de ces fameux cristaux tant appréciés.

    Rêverie rétaise



    C’est également un environnement riche pour la faune sauvage. De multitudes d’oiseaux y nichent et y vivent. Des échassiers, aigrettes garzette, avocettes, chevaliers, hérons cendrés, mais aussi de nombreux palmipèdes, canards, cygnes, tadornes,…  Un vrai régal ornithologique.

    Rêverie rétaise

    Rêverie rétaise

    Rêverie rétaise



    Les longues plages aux senteurs salées nous procuraient un moment de détente garanti. Leur taille était telle que nous pouvions laisser notre regard se perdre sur le ruban de sable. Les rares touristes recherchant le calme comme nous n’empiétaient pas sur notre quiétude.

    Rêverie rétaise



    L’île de Ré c’est aussi l’occasion d’apercevoir une faune particulière, des lapins de Garenne qui colonisent en masse les jardins et lisières de forêt. Mais on peut également voir et même pour les plus jeunes, chevaucher des ânes spécifiques à cette région, les baudets du Poitou. Une race très résistante dont les ânesses donnent le lait qui est utilisé entre autre pour la fabrication du savon de l’île.

    Rêverie rétaise



    Une semaine qui est passée bien vite sur ce petit coin de paradis.  

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