• 27 Mai 2017

     

    Les pertes de la Valserine  (46.114081, 5.826224)

     

    En ce samedi matin, avec quelques amis du club photo, nous devions nous retrouver à Bellegarde sur le parking de la promenade des pertes de la Valserine.

    Après un rendez-vous un peu aléatoire lié à la présence de plusieurs parkings pour cette balade, nous nous retrouvions tous et partîmes pour une promenade photo le long de cette belle rivière qu’est la Valserine.

    Elle prend sa source tout en haut de la vallée portant son nom, derrière le Jura, en contre-bas de la Greffiere. Elle serpente dans cette vallée et trace la frontière entre les départements de l’Ain et du Jura.

    Elle traverse les villages de Mijoux, Lélex, Chézery avant de former une quarantaine de kilomètres en aval, des gorges portant le nom de Pertes de la Valserine, pour enfin se jeter dans le Rhône à la sortie de Bellegarde.

    Sur ses derniers kilomètres, la rivière sillonne dans l’étroit passage de la ville de Bellegarde. La géologie de l’endroit lui a offert de quoi creuser son lit dans des gorges humides et dans lesquelles la lumière peine à arriver.

     

    Pertes de la Valserine

     

    La rivière est parfois fougueuse, cherchant brutalement son chemin au travers des rochers, parfois douce et clame, formant des bassins d'une eau d'un vert profond, reflétant la végétation dense qui la surplombe.

     

    Pertes de la Valserine

     

     

    Le chemin un peu glissant, nous emmène sur quelques kilomètres, découvrir les merveilles de ce site.

    Un vieux pont en pierre d’une hauteur imposante, un vieux moulin et son chemin d’eau vestige d’activités d’un autre temps, un barrage hydroélectrique et plusieurs passerelles nous invitant à changer de rive.

    P

     

     

    Pertes de la Valserine

    Les clichés remplissaient nos cartes mémoire, la bonne humeur nous a fait oublier le temps. Il était déjà passé midi lorsque nous arrivâmes aux pertes.

    Le lieu était impressionnant, mais la lumière un peu trop dure pour y faire de belles images. Ce n’est que partie remise, pourquoi pas dans une ambiance automnale ou hivernale !

     

    Pertes de la Valserine

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  • 25 Mai 2017

     

    Lac de Roy  (46.143920, 6.572521)

     

    En cette belle journée de printemps, il m’était venu l’idée d’aller taquiner la Voie Lactée. Après avoir analysé plusieurs possibilités dans la région du Giffre et des environs, je m’étais décidé pour le lac de Roy.

    Un joli petit lac sur les hauteurs de la station de Praz-de-Lys, blotti contre les pentes du Pic du Marcelly. La pollution lumineuse devait y être raisonnable. Le cadre était agréable, entouré de beaux sommets, le Roc d’enfer, les pointes d’Uble et Chalune, et bien sûr le Pic du Marcelly.

    J’avais pris les renseignements utiles sur le net afin de m’assurer un bon placement.

    Les soirées étaient longues, aussi je savais que la session allait durer tard dans la nuit, ce qui promettait un réveil difficile le lendemain pour honorer mes obligations professionnelles, mais qu’importe.

     

    Je partis, le matériel sur le dos, empruntant le petit chemin au col de la Ramaz. L’approche est assez courte et sans difficulté.

    La nuit commençait à tomber. Au loin, on pouvait encore admirer la majestueuse chaîne du Mont Blanc captant encore les dernières lueurs du jour. Les premières étoiles commençaient à briller. L’ambiance me plaisait déjà.

     

    Une voie lactée au Lac de Roy

     

     

    J’arrivais sur le lieu une poignée de minutes plus tard. Je me suis mis à la recherche du meilleur point de vue. Mon idée était de faire un reflet de la voie lactée dans le lac, soulignée par les montagnes.

    Les minutes passaient et j’attendais patiemment au bord du lac que l’obscurité envahisse le paysage. Par moment, on pouvait entendre le coassement d’une grenouille, ou le vol tardif d’une libellule. Les étoiles, scintillaient de plus en plus dans le ciel, laissant ma curiosité chercher quelques noms connus, Jupiter, Venus, le bouclier d’Orion…

    Mais pas de trace de ma voie lactée. Peut-être trop de pollution lumineuse ? Ou alors un mauvais repérage.

     

    Tant pis, je décidai de changer d’endroit et de faire quelques clichés du ciel étoilé se reflétant dans le lac avec la montagne et ses névés. Une belle scène nocturne.

     

    Une voie lactée au Lac de Roy

     

    Ce n’est qu’en repartant, alors qu’il était minuit passé, que j’aperçu complètement de l’autre côté, traversant le ciel comme une autoroute enjambe une vallée, la voie lactée. Elle n’était pas là où j’imaginais et était peu aisée à repérer tant les lumières des villages et stations alpines étaient présentes. Mais elle était belle et bien là, alors il m’était impossible de ne pas capturer ce panorama.

    Tel un passage de lumière sillonnant le ciel d’Est en Ouest, chapeautant la pointe de Chalune, le Roc d’enfer et la pointe d’Uble, pour ce qu’il m’était permis de cadrer avec mon objectif.

    La scène me faisait penser à une pluie d’étoiles qui vient saupoudrer les sommets pleins de rondeurs et de douceurs.

    Cette expérience m’apporta un grand moment de plaisir et de tranquilité, mais m’appris également que je devais encore travailler mon sujet pour parfaire ma prise d’image…

     

    Une voie lactée au Lac de Roy

     

     

     

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  • 13 Mai 2017

     

    Coucher de soleil après l’orage - Croix de Chaussitre   (45.307944, 4.439686)

     

    Ce week-end-là, s’annonçait assez maussade. Un temps plus propice à trier les nombreuses photos en retard que de sortir en faire.

    Mais les prévisions météorologiques laissaient entrevoir la possibilité d’une éclaircie en fin de journée.

    Je guette souvent ce genre de situation car elles peuvent parfois offrir des lumières incroyables.

     

    En effet, peu après l’heure du dîner, les nuages se déchirèrent. Le soleil était déjà bas, mais il y avait encore quelque chose à tenter.

    Nous décidions d’organiser une sortie familiale au Crêt de Chaussitre. Outre son dégagement à 360 degrés et une belle vue sur les vallons de la Haute-Loire, l’avantage de ce site est son accessibilité, le peu d’approche à pied était un plus ce soir là où nous sommes tout de même parti « à la bourre ».

     

    Arrivés près de la croix, il y avait d’un côté le restant d’un ciel encore bien chargé de nuages sombres et n’ayant pas encore craché leurs dernières gouttes, puis une brume rasante comme coulant sur le relief vallonné.

    Coucher de soleil après l’orage - Croix de Chaussitre

     

     

    De l’autre côté, cette même brume remplissait les creux, glissait sur l’herbe humides des prés, faisait scintiller les lumières des villages. Elle donnait une ambiance lugubre à l’arrivée de la nuit.

    Coucher de soleil après l’orage - Croix de Chaussitre

     

    Puis au loin, les couleurs du couchant nous offraient un arc-en-ciel de teintes, contrasté par des trainées nuageuses, vestiges de l’agitation climatique de la journée.

    Le spectacle émerveilla toute la famille, la sortie était réussie.

     

    Coucher de soleil après l’orage - Croix de Chaussitre

     

     

     

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